La compotée de rhubarbe de ma grand-mère, le dessert le plus simple et le plus polyvalent que je connaisse.
Je n'ai que très peu de souvenirs gourmands de mon enfance rattachés à mes grands-parents car je n'ai pas eu le bonheur d'avoir beaucoup de rapports privilégiés avec eux. Je garde néanmoins en mémoire le fabuleux rôti-coquillettes de ma mémé de Blavignac dont je vous ai déjà parlé. De mon autre grand-mère, je me souviens seulement de sa compote de rhubarbe du jardin. J'en tartinais mon pain perdu et l'alliance était une explosion de saveurs en bouche. Je crois que j'ai commencé à être trop très gourmande à partir cette époque.
Coïncidence ou pas, le premier plan que j'ai voulu mettre en place dans mon potager quand j'ai eu un bout de jardin à moi, c'est un pied de rhubarbe. Avec le temps très bof-bof de ces dernières semaines, elle a péniblement poussé. À peine quelques tiges sorties de terre, je l'ai raboté pour me faire la compote de rhubarbe de mon enfance.
Préparation : 10 mn
Cuisson : 1h15
Difficulté : ♥♥♥♥♥
Pour 4 à 6 personnes, il vous faut :
- 1 botte de rhubarbe
- 25 cl de jus d'orange frais
- 300 à 400 g de sucre en poudre (selon votre goût pour l'acidulé)
Réalisation :
Préchauffez le four à 180°
1. Lavez la rhubarbe sous un filet d'eau fraîche. Épongez. Enlevez grossièrement la peau puis coupez en tronçons de 2-3 cm. Retirez le fils qui ressortent.
2. Déposez les tronçons dans un plat à gratin.
3. Arrosez du jus d'orange et saupoudrez du sucre.
5. Couvrez le plat de papier aluminium.
4. Enfournez 1h15. Après total refroidissement, placez la compotée au réfrigérateur au moins 2h pour la déguster bien froide.
Ma recette vous donnera pas mal de sirop. Ne le jetez pas ! Vous pouvez le consommer avec les fruits ou l'utiliser pour sucrer et parfumer du thé ou des yaourts nature, pour en tartiner des pancakes, pour en napper une panna cotta ou encore pour redonner un coup de peps à un cake un peu sec.
Bien fraîche, ma compotée de rhubarbe est douce et acidulée à la fois. Je vous recommande donc d'accompagné mon dessert d'un verre de vin blanc, et pourquoi pas un Sauternes. Et si, comme mon mari, les blancs sucrés ne sont pas vos favoris, orientez vous vers un Vouvray.